Abbaye Saint-Michel de Heidelberg

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Abbaye Saint-Michel de Heidelberg
image de l'abbaye
Ruines de l'église abbatiale
Nom local Michaelkloster (Heidelberg)
Diocèse Fribourg-en-Brisgau
Patronage Michel
Fondation VIIe siècle
Début construction 1203
Origine religieuse Bénédictin (VIIe siècle-1226)
Cistercien
Prémontrés (XIIIe siècle-1537)
Dissolution 1537
Abbaye-mère Abbaye de Lorsch
Période ou style Gothique
Coordonnées 49° 25′ 33″ N, 8° 42′ 22″ E
Pays Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Région historique Diocèse de Worms
Land Drapeau du Bade-Wurtemberg Bade-Wurtemberg
Commune Heidelberg
Géolocalisation sur la carte : Bade-Wurtemberg
(Voir situation sur carte : Bade-Wurtemberg)
Abbaye Saint-Michel de Heidelberg
Géolocalisation sur la carte : Allemagne
(Voir situation sur carte : Allemagne)
Abbaye Saint-Michel de Heidelberg

L'abbaye Saint-Michel est une ancienne abbaye cistercienne à Heidelberg.

Histoire[modifier | modifier le code]

Des structures existent du temps des Celtes. Le Heiligenberg est ceint d'un rempart circulaire. Dans les ruines de la basilique, il y a un lieu de culte romain, une pierre de consécration pour Mercurius Cimbrianus. La disposition du temple romain avec une abside au nord est marquée par des dalles de pierre dans le sol de la nef.

Au VIIe siècle, le lieu de culte devient chrétien, entouré de tombes mérovingiennes. L'abbé Thiotroch du monastère bénédictin de Lorsch s'approprie cette église et la développe. Le codex de Lorsch mentionne la fondation d'une abbaye en 870, mais il n'y a pas de traces archéologiques.

En 1203, l'abbé Reginbald, qui deviendra évêque de Spire, fait reconstruire l'abbaye et la basilique Saint-Michel en reprenant les éléments d'art carolingien. En 1070, l'abbé Friedrich von Hirsau se fait enterrer dans la crypte de la basilique. L'abbaye devient un lieu de pèlerinage.

En 1090, l'abbaye Saint-Étienne de Heidelberg est fondée au sud du Heiligenberg. Les héritages des morts de la première croisade permettent son financement.

L'acquisition en 1226 de l'abbaye de Lorsch par Siegfried II von Eppstein, l'archevêque de Mayence, met fin à l'administration bénédictine. Après un bref intermède des cisterciens, les prémontrés de l'abbaye d'Allerheiligen s'installent dans les deux monastères.

Des traces archéologiques d'incendie montrent le conflit entre le palatinat du Rhin et l'Électorat de Mayence. L'abbaye est reconstruite. En 1503, le clocher de la basilique s'effondre et tue trois moines dans leur sommeil. En 1537, l'abbaye est considérée comme abandonnée.

Dans le cadre de la sécularisation, des ruines sont amenés pour bâtir l'université de Heidelberg. En 1589, on décide du démontage et de la vente des pierres. Comme le montre Matthäus Merian en 1645, cette manœuvre est plutôt limitée. Les ruines actuelles sont l'œuvre des paysans pour leurs constructions et lors de leurs rébellions.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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